Il était 2h du matin, ce 15 novembre 2025, lorsque des drones attribués au régime Tshisekedi ont frappé le village de Mikenke, une localité pourtant habitée uniquement par des civils et abritant un camp de déplacés banyamulenge, dont les villages avaient déjà été incendiés ces derniers mois.
Le nombre exact de victimes reste inconnu à cette heure, mais tout indique qu’il y a des pertes humaines. 

D’après des informations recoupées sur place, cette frappe ne serait que le début d’une opération militaire beaucoup plus large. Des unités de l’armée burundaise, des FARDC, des groupes Wazalendo ainsi que des éléments FDLR seraient déjà en mouvement depuis plusieurs axes – Point Zéro, Mikalati, Kigazura, Marunde, Kipupu, Rugezi et Mukoko – et devraient converger vers Minembwe et Mikenke. Deux officiers supérieurs, l’un congolais et l’autre burundais, superviseraient la manœuvre depuis les collines avoisinantes.

Si aucun changement n’intervient, les habitants ayant survécu aux premières frappes risquent de faire face à une offensive terrestre d’ampleur dans les heures ou jours à venir. Plusieurs acteurs locaux appellent à stopper cette escalade, rappelant que huit années de résistance banyamulenge à Minembwe ont déjà montré que la communauté ne se laissera pas écraser facilement.

C’est dans ce contexte que Moïse Nyarugabo a réagi sur son compte X, lançant un avertissement clair : « Il est encore temps d’arrêter tout ça et de choisir la paix, ou alors continuer et perdre la guerre. Les ténèbres ne régneront pas toujours, et les huit ans de résilience des Banyamulenge à Minembwe devraient déjà vous avoir appris quelque chose. »

Pour lui, la voie est claire : stopper les attaques avant que la situation ne bascule dans l’irréparable.