@Photo illustrative - Felix Tshisekedi au Siège de l'ONU
Félix Tshisekedi, politicien en quête d’image, non homme d’État
Éditorial : Félix Tshisekedi, politicien en quête d’image, non homme d’État
À la tribune de l’ONU, Félix Tshisekedi n’a pas parlé au nom du peuple congolais. Il a parlé pour lui-même, pour son image, pour entretenir un récit victimiste qui cache mal la réalité. En réclamant la reconnaissance d’un « génocide », il cherche à se présenter comme un protecteur du Congo, alors que ce sont ses propres forces – FARDC, Wazalendo et FDLR – qui massacrent, violent et persécutent les Tutsi congolais et les Banyamulenge.
Tshisekedi crie au génocide, mais de quel génocide parle-t-il ? Celui qu’il alimente lui-même par des alliances militaires criminelles ? Celui qui s’exprime dans les lynchages, les massacres de Minembwe, les appels à la haine publique contre les Tutsi et les Banyamulenge ? Son discours n’est pas seulement hypocrite, il est dangereux.
Les accusations qu’il brandit contre le Rwanda et l’AFC/M23 ne reposent sur aucune preuve solide. Elles relèvent de la propagande d’État destinée à tromper la communauté internationale et à occulter ses propres responsabilités. Ce stratagème grossier est une insulte aux vraies victimes, celles qui tombent chaque jour sous les balles et les machettes des milices qu’il arme et encourage.
Un véritable homme d’État chercherait des solutions durables, la vérité, la réconciliation et la justice. Tshisekedi, lui, se contente de fabriquer des boucs émissaires pour masquer son échec flagrant à gouverner. L’Histoire retiendra qu’en septembre 2025, à New York, Félix Tshisekedi n’a pas défendu le Congo : il a défendu son fauteuil.
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