Partout où les peuples se sont levés pour briser leurs chaînes, la jeunesse a été l’étincelle de la renaissance nationale. De Madagascar au Maghreb, des luttes de libération africaines aux révolutions modernes, c’est toujours la même force — celle des jeunes — qui a su transformer la colère en courage, l’espérance en action.

Une génération en quête de repères

En République Démocratique du Congo, la Génération Z semble flotter dans un vide idéologique. Les partis politiques, loin d’être des écoles de conscience patriotique, sont devenus des marchés d’ambitions personnelles. On y vend des postes, on y achète des consciences, on y troque l’avenir du peuple contre des privilèges éphémères.

Mais la jeunesse congolaise n’est pas condamnée à subir. Elle peut — et doit — redevenir la flamme du renouveau national.

Héritage d’une jeunesse historique

Depuis les années 60, ce sont des jeunes audacieux qui ont marqué les tournants de notre histoire :

• Simon Kimbangu, jeune prophète de la dignité africaine, osa défier l’ordre colonial.

. Joseph Kasavubu et Moïse Tshombe, jeunes leaders des premières luttes politiques, portèrent la voix d’un Congo libre.

Joseph-Désiré Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila ont chacun incarné, à leur manière, la volonté d’une génération de reprendre le destin du pays en main.

• Étienne Tshisekedi, Cyprien Rwakabuba, Denis Paluku, Madrandel Tanzi… tous ont inscrit leurs noms dans l’histoire par la force de leurs convictions, même lorsqu’ils divergeaient d’idéologie.

Ces figures prouvent que la jeunesse n’a jamais été simple spectatrice : elle est le moteur de chaque époque.

Le défi d’aujourd’hui : discipline, endurance et sacrifice

Face aux dérives d’un système politique sans boussole morale, la nouvelle jeunesse congolaise doit se réinventer.

Elle doit se former, s’organiser, refuser la corruption de l’esprit et la passivité du cœur.

Des mouvements comme l’AFC/M23, à travers leurs écoles de formation politique, insistent sur des valeurs essentielles ; la discipline, l’endurance et le sacrifice. Ces trois piliers constituent la base d’une conscience révolutionnaire, capable de rebâtir un Congo de justice et de dignité.

La génération du courage

Aujourd’hui, des milliers de jeunes Congolais rejoignent l’Armée Révolutionnaire Congolaise (ARC), non par goût du combat, mais par devoir de libération.

Ils incarnent ce que la jeunesse doit être : une force de conviction, une énergie au service de la patrie, un symbole d’honneur dans un pays rongé par les antivaleurs.

La Génération Z congolaise doit s’inspirer de cet exemple. Elle doit refuser la peur, se nourrir de connaissance, s’imprégner d’éthique, et bâtir une vision claire d’un Congo lavé de la corruption, de la division et du mensonge.

Se lever, c’est déjà vaincre

Le réveil de la jeunesse congolaise n’est pas une option : c’est une nécessité historique.

Car sans elle, il n’y aura ni révolution, ni libération, ni avenir.

Mais avec elle, le Congo renaîtra, fort, digne et libre — fidèle à son destin de géant africain