Le conclave de deux jours tenu à Nairobi (14-15 octobre) autour de l’ancien président Joseph Kabila vient de trancher définitivement : aucun lien organique n’existe entre Joseph Kabila et l’Alliance Fleuve Congo/M23. Ce rendez-vous politique majeur a redonné raison au Haut Conseil de l'Alliance  de l’AFC/M23, lavant ce mouvement revolutionnaire de toutes les accusations forgées de toutes pièces par Kinshasa.

Rappelons qu’en février 2025, à peine remis de sa longue maladie, Félix Tshisekedi avait, sur les ondes de sa radio de propagande Top Congo FM, insinué que Joseph Kabila serait le commanditaire de l’AFC/M23. Une accusation sans fondement, dictée par la peur et la confusion d’un régime à bout de souffle.

Mais la vérité vient de tomber comme un couperet. Joseph Kabila n’a jamais signé, ni initié, ni convoqué la moindre réunion liée à l’AFC/M23. Sa nouvelle plateforme politique, baptisée, en sigle « Sauvons la RDC », démontre clairement son orientation propre et indépendante. Dès lors, toute tentative du régime Tshisekedi de lier Kabila à l’AFC/M23 relève de la manipulation politicienne et de la diversion.

L’AFC/M23, pour sa part, tire sa légitimité de l’article 64 de la Constitution de la République Démocratique du Congo : le devoir du peuple de résister à l’oppression et de restaurer l’ordre constitutionnel lorsqu’il est menacé. Cette lutte n’est donc pas une rébellion étrangère, mais une révolution congolaise, enracinée dans le droit, portée par des dirigeants bien identifiés :
* Corneille Nangaa Yobeluo, Coordinateur politique,
* Général-Major Sultani Makenga, Coordinateur militaire et Chef d'Etat-Major,
* Bertrand Bisimwa, Coordonnateur adjoint chargé des questions diplomatiques et juridiques,
* Professeur Docteur Freddy Kaniki, Coordonnateur adjoint en charge des finances, du développement et de la mobilisation.

Trêve donc de mensonges, d’amalgames et de procès d’intention. Le régime Tshilombo doit cesser de fabriquer des coupables imaginaires pour masquer ses propres échecs. La vérité est simple : l’AFC/M23 n’est pas un instrument de Joseph Kabila, mais une expression politique et militaire d’un peuple qui refuse l’humiliation et réclame sa souveraineté afin de refonder un état failli