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Mwenga : la population dénonce les exactions des éléments dits Wazalendo.

À Mwenga, le 10 Octobre dernier, une marche de protestation a été organisée ce vendredi par les habitants de ce territoire de la province du Sud-Kivu en RDC, afin de dénoncer les exactions perpétrées par les éléments se réclamant du mouvement "Wazalendo".  

Ces derniers constitués des civils armés par le gouvernement de Felix Tshisekedi Tshilombo pour servir des supplétifs aux FARDC à cotée des génocidaires rwandais des FDLR, des militaires burundais et des mercenaires, constituent ce que nous pouvons appeler la coalition internationale des forces négatives. Cette coalition est porteuse d’une idéologie génocidaire contre un pan entier de la population congolaise assimilée de tort aux nilotiques. Ces exactions vont de la province du Nord-Kivu contre les tutsi, du Sud-kivu contre les banyamulenge et de l’Ituri contre les hema. Il est aussi à rappeler le massacre de la population de Beni-Butembo  par les ADF-NALU sous le silence coupable du gouvernement de Tshilombo.

Le patriotisme à la congolaise

Dans la langue swahili, le terme "Muzalendo" signifie "patriote".  Une appellation qui, selon les manifestants, est aujourd’hui vidée de son sens. Bien loin de jouer leur rôle de défenseurs, ces groupes armés se sont rendus coupables d’exactions contre les populations civiles surtout les femmes et les enfants. Des images choquants ont fait le tour des réseaux sociaux exposant des moments les plus horribles et les plus ahurissants où les wazalendo  filmaient leurs propres crimes.

En droit pénal congolais, outre le meurtre et l'infraction de violences, la préméditation est aussi une circonstance aggravante du crime et de tortures ou actes de barbarie. Y a pas plus barbare qu’une douzaine des jeunes gens, sous les ordres de leur chef, qui déshabillent  une  jeune femme, un enfant ou une vielle maman et les fouettent aux fesses, en infligeant une douleur inimaginable qui procure de la joie à ces bourreaux recrutés par Tshisekedi, porteur des malheurs au peuple congolais.  

Des armes de Kinshasa pour tuer la population

Les manifestants de Mwenga dénoncent également la prolifération de barrières illégales érigées tous les 2 kilomètres sur les routes de la région. Chaque piéton est sommé de verser une somme comprise entre 1 000 et 2 000 francs congolais, tandis que les véhicules sont contraints de s’acquitter de frais allant de 10 à 100 dollars américains, selon leur type et leur chargement. Ceux qui ne peuvent pas payer sont accusés, sans preuve, d’appartenir aux groupes rebelles comme l’AFC/M23, et subissent des détentions arbitraires.

Les wazalendo et leur chef Tshisekedi, sont coupables de crimes de guerre, de massacre, de meurtre, de  torture, de pillage, d’extorsion, de razzia, et d’arrestations arbitraires à l’encontre des congolais en général et de la population de Mwenga et de ses environs en particulier.

Des armes utilisées contre la population

Ces éléments armés, que les habitants qualifient de "bandits sous couvert du patriotisme", disposent d’un important arsenal d’armements fourni par le Président Tshisekedi. En effet, selon plusieurs témoignages recueillis, ces groupes Wazalendo auraient reçu armes et munitions du gouvernement central, sous le régime du président Félix Tshisekedi, dans le cadre de la mobilisation contre l’AFC/M23. Tshisekedi s’est rendu coupable de génocide, d’association de malfaiteurs, de non secours en personne en danger, de distribution des armes aux civils, de recrutement d’enfants soldats, d’incitation à la haine,  et d’autres crimes encore non documentés.  

Cependant, loin du front contre les groupes armés étrangers, ces équipements seraient aujourd’hui utilisés pour opprimer les populations locales. Des accusations particulièrement graves sont portées contre certains responsables politiques nationaux et provinciaux, accusés de parrainer ces milices pour des intérêts inavoués. Parmi les figures politiques mentionnées par la population comme étant complices ou soutiens présumés de ces groupes armés, outre le Président Felix Tshisekedi, on retrouve :

Au Nord-Kivu : Julien Paluku, Muhindo Nzangi, Crispin Mbindule.

Au Sud-Kivu : Justin Bitakwira, Aimé Boji, Murhula Kahasha alias Foka Mike, Jean-Jacques Elakano, etc

Ces accusations, bien que graves, restent à être prouvées par des enquêtes indépendantes. Néanmoins, elles traduisent le niveau de frustration de la population face à l’impunité dont bénéficient certains des hommes politiques congolais.  

 Un appel au changement ou à une autre solution

Face à cette situation, certains manifestants ont lancé un appel direct à l’endroit du mouvement rebelle AFC/M23, qu’ils considèrent, à tort ou à raison, comme une possible alternative pour les libérer de l’emprise des Wazalendo et d’une armée nationale qu’ils jugent inefficace, voire complice.

« Nous ne voulons plus souffrir entre les mains de ceux qui prétendent nous protéger. Que la paix revienne ou que ceux qui peuvent nous libérer le fassent au plus vite », a déclaré un manifestant sous couvert d’anonymat.

Le dialogue de Doha dans l’impasse

Alors que la communauté internationale espère une résolution politique à la crise dans l'Est de la RDC, les négociations de paix entamées à Doha semblent piétiner. Selon plusieurs observateurs, le régime de Kinshasa privilégierait la voie militaire au lieu d’un dialogue sincère et inclusif avec l’AFC/M23 pour résoudre les causes profondes de ce conflit qui n’a que trop duré. Au lieu de s’améliorer la situation sécuritaire ne fait que s’empirer et les mesures d’apaisement. Le gouvernement de la République démocratique du Congo et l’Alliance Fleuve Congo/Mouvement du 23 mars (AFC/M23) avaient signé depuis le 19 juillet 2025 à Doha, au Qatar, une Déclaration de principes en vue d’un accord de paix global dans laquelle le gouvernement de Kinshasa s’était engagé à libérer les prisonniers politiques avant de continuer le 5e round des négociations.  Kinshasa se referme dans une couverture sémantique et refuse de libérer les prisonniers affichant son mépris vis-à-vis des médiateurs Quatari et des facilitateurs américains.  

Ce choix d’escalade alimente, selon les protestataires, un cycle sans fin de souffrances pour les civils et de perpétuation de la crise humanitaire dans la région. Les habitants de cette localité, comme tant d’autres dans l’Est de la RDC, exigent la fin des exactions, la suppression des barrières illégales, la protection des civils, et surtout, un engagement sincère pour la paix durable.

La marche du 10 octobre à Mwenga sonne comme un cri de détresse et un appel à la justice pour le peuple congolais victime de patricyde .

La Voix du Silence !

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